On n’a jamais autant vu de livres de psychologie et de développement personnel dans les librairies. Faisons le parallèle avec les ouvrages qui prodiguent des conseils pour la recherche d’un emploi. Un enseignant en histoire, quand j’étais à la fac, nous faisait remarquer qu’on les consulte d’autant plus que le chômage est élevé. Faut-il en conclure que le nombre de livres psy lus est le signe d’une souffrance sociétale et psychologique ? La corrélation entre le nombre de bouquins et les faits de société (mal être et chômage) est une hypothèse mais les faits de société sont, eux, des certitudes.